Colloque 2018
Edito
En raison de leur position géographique, les régions polaires sont caractérisées par des températures basses, la présence de glaces terrestre et de mer, une alternance jour/nuit très marquée et des taux d’humidité faibles. Les espèces vivantes qui ont pu s’adapter à ces contraintes ont développé tout un arsenal de réponses morphologiques, physiologiques et comportementales souvent uniques.
De la plus petite algue à l’ours polaire, leur adaptation au cours de millénaires de sélection et d’évolution n’a pu se faire qu’avec le développement de molécules résistant à la congélation, de membranes limitant la déshydratation, de protéines permettant de passer plusieurs mois sans bouger ni se nourrir.
Ces organismes vivants microscopiques ou géants ouvrent un champ des possibles, un domaine d’investigations dont l’homme peut bénéficier. Cette richesse peut être mise en évidence et en valeur grâce au biomimétisme.
Les régions polaires ne sont pas seulement des réserves de pétrole, de gaz ou de diamant. Elles accueillent une biodiversité unique dont l’homme peut s’inspirer pour concevoir des solutions innovantes, économes en énergie et ressources, et durables. Elles doivent être protégées.